Première intention, dernières volontés

Anticiper sa cérémonie laïque de funérailles

Préparer son propre départ est un élan courageux, audacieux, généreux même ! Une démarche qui nous rappelle à l’impermanence de la vie, mais aussi un choix qui donne du sens à une séparation inévitable.

Pourquoi les dernières volontés doivent-elles se limiter aux actes médicaux ou à l’esthétique des pierres tombales ? 
Et si l’on se posait la question de l’empreinte qu’une cérémonie anticipée laisserait sur nos proches ?

Ouvrir le dialogue

LEVER le tabou sur la mort

Parler de la mort fait peur. Encore plus quand il s’agit de projeter ses proches dans un moment redouté par nature. Question de culture ou de superstition, on a presque la sensation, parfois, que parler de la mort nous en rapproche.

Et pourtant… c’est plutôt l’inverse qui se produit, lorsque l’on franchit le premier cap. Parce qu’aborder la fin de sa vie, c’est aussi prendre conscience qu’on peut encore la savourer. C’est parfois l’angle par lequel les liens se resserrent et l’essentiel se dévoile…

Soulager ses proches

Planifier de son vivant

14 jours (avant 2024, c’était 6), c’est le délai maximum que la loi prévoit pour organiser l’enterrement ou la crémation. Dans cette urgence de l’action, l’espace pour imaginer une cérémonie est étroit, pour des proches qui composent avec leurs émotions…

Préparer sa cérémonie laïque de funérailles de son vivant devient alors une réponse

Une manière de désolidariser l’essentiel de la logistique, d’adresser à ses proches un “plan” qui leur épargne les hésitations et les « est ce qu’il/elle aurait voulu ça » teintés d’une culpabilité pesante.

Transmettre un message

accompagner le deuil de ses proches

On pense naturellement aux messages que l’on adresse au défunt, en tant que vivant. Pourtant, les liens sont par nature à double-sens.

Anticiper ses funérailles, c’est aussi s’assurer d’être impliqué dans la célébration intime qui marquera ce passage, et s’offrir l’opportunité de s’adresser à ceux que l’on aime avant de prendre une autre place dans leurs vies. 

Par les mots, par la voix, à travers des symboles que l’on choisi en conscience, il s’agit d’imaginer quoi, comment et à qui on souhaite transmettre un message et apaiser ce départ anticipé, tout en préservant de l’espace à ceux qui devront s’approprier ce grand départ. 

Une cérémonie parmi les directives anticipées

construire une cérémonie de funérailles DE SON VIVANT

Seul ou en collaboration avec vos proches, je mets mon expertise de la cérémonie symbolique au service du rite de passage que vous souhaitez mettre en place le jour de vos funérailles.

A l’issue d’une phase de questionnements et de conversations, nous définissons ensemble les fondamentaux de votre cérémonie.

Un exercice subtil, en équilibre entre deux enjeux de taille : vous être fidèle, sans déposséder vos proches de leur liberté (et leur capacité à emprunter le chemin du deuil).

Nous consignons ces choix dans un testament du sens grâce auquel vos proches pourront expérimenter ”avec vous” un moment fidèle à vos volontés.

Cela va peut être mieux en le disant : il n’y a pas d’âge ou de condition particulière pour entamer cette démarche. Néanmoins, si plusieurs années séparent la création de la cérémonie et le décès, il pourra s’avérer utile d’y apporter des changements au fil du temps, pour rester en contact avec votre intention. 

Parlons-en !

Ils témoignent

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